L’élasthanne, ami ou ennemi ?

L’élasthanne a envahi nos dressings, la quasi-totalité de nos vêtements en contiennent.

Mais l’élasthanne est-il un ami ou un ennemi ?

Il y a quelques années, la prise de poids avait un effet immédiat sur le confort dans son jean, un simple repas trop riche nécessitait de dégrafer son bouton, cette fichue matière ne supportait pas le moindre excès alimentaire...En 1958, Joseph C.Shivers crée la « fibre K » plus connue aujourd’hui sous le nom d’élasthanne, contraction d’élastique et polyuréthane, on l’appelle aussi parfois Lycra. Dès le début des années 60, l’industrie textile introduit l’élasthanne dans certains vêtements. A compter des années 70, c’est le sport, par le biais de la natation et du cyclisme qui va permettre son essor, rapidement suivis par la gymnastique et toutes les autres disciplines. Le mouvement était désormais totalement libéré, la performance sportive améliorée.

Dans notre quotidien ce n’est que plus tard que l’industrie s’en est emparée et aujourd’hui le défi consiste à trouver une culotte ou un soutien-gorge sans élasthanne. Même s’il faut admettre que nos vêtements ont gagné en souplesse il y a un grand nombre d’hommes et de femmes qui ont développé des pathologies cutanées : allergies à l’élasthanne, vulvites, mycoses, dermatites en tout genre…Lors de la fabrication de la fibre d’élasthanne certains composants utilisés tels que le diisocyanate de toluène et le diphényméthylène sont toxiques et irritants ; ils provoquent ainsi un de sévères allergies et sont très loin d’être écologiquement vertueux.

Nous allons dans un premier temps nous intéresser à l’élasthanne et au caoutchouc afin de voir quelle peut être la solution vestimentaire alternative  pour les femmes allergiques à l’élasthanne.

L’élasthanne et le caoutchouc sont-ils écolo ?

Nous savons que l’industrie textile est extrêmement polluante, l’objectif est de diminuer cet impact néfaste, alors dans un premier temps nous allons essayer de voir si l’élasthanne et le caoutchouc sont écolo ?

Comme nous l’avons vu, l’élasthanne est une matière synthétique issue de la chimie et dérivée des hydrocarbures ; on est bien loin d’une fibre naturelle et écologique. Son élasticité et sa capacité à reprendre sa forme initiale en ont fait une fibre de choix dans le prêt à porter de notre quotidien et pourtant…Il est de plus en plus critiqué non seulement pour ses conséquences sur la santé mais aussi sur l’environnement. Nous entendons de plus en plus parler des « micro plastiques », ce qui est frappant c’est que laver ces produits en machine revient à relâcher dans la nature plus de 700000 de ces microparticules. Donc, non seulement la création de cette matière est polluante mais en plus elle continue à polluer chaque fois que nous la lavons. Certaines études démontrent même que les vêtements en élasthanne sont à l’origine de la pollution plastique de nos lacs, rivières et océans… Mais ce n’est pas tout, pourquoi abuser d’une matière qui pollue et qui est peu résistante à chaleur. Sa durée de vie étant courte, elle contribue donc à la sur consommation.

Et le caoutchouc ? Il existe en existe deux types, le synthétique et le naturel. Le premier tend désormais à remplacer le second. En effet, le caoutchouc naturel a longtemps été sur exploité et mal exploité. Ainsi les ressources mondiales ont diminué d’autant plus que dans certaines parties du monde, tel que le Brésil, un champignon se développant sur ses feuilles, hypothèque son développement et sa survie. C’est pourquoi, il est souvent remplacé par du caoutchouc synthétique plus résistant y compris à la chaleur. Cependant, nous devons protéger notre planète alors des entreprises telles que Sénovie, utilisent du caoutchouc soit naturel, soit du caoutchouc recyclé afin de limiter son impact environnemental.

Alors pour la planète et pour la santé, pourquoi ne pas opter pour les vêtements Sénovie ?

Vêtements sans élasthanne et écologiques ?

Comme je vous le disais en préambule, Sénovie, jeune entreprise toulousaine, créée des sous-vêtements et vêtements sans élasthanne et écologiques, qui sont donc une alternative vestimentaire. Certes cette entreprise est née d’une tranche de vie, ayant pour objectif le confort et le bien-être des femmes mais aussi avec ce souci de réduire nettement l’empreinte carbone. Tout commence dans la ville rose, à la recherche d’entreprises françaises qui pourraient tisser teindre confectionner en France et mieux proche de chez nous. Le Tarn berceau historique du textile a pu répondre à la totalité de nos demandes en ce qui concerne la qualité des cotons qui sont tissés et teints sur place, dans le respect des normes françaises et surtout de notre environnement. Nos textiles n’avaient plus que quelques kilomètres à faire pour être transformés en sous-vêtement et vêtements anti-démangeaisons, sans élasthanne et écologiques.

On ne peut pas vraiment utiliser le terme « écologique » pour une création quelle qu’elle soit à partir du moment où elle requiert une certaine énergie pour être confectionnée. Tout l’art aujourd’hui sera de limiter les transports, de confectionner des vêtements à proximité et surtout durables grâce à leur qualité. Nous avons vus que l’élasthanne avait un gros impact négatif sur notre environnement, ainsi qu’une faible durabilité ; Chez Sénovie, les vêtements et sous-vêtements étudiés pour le bien-être et le confort des femmes à peau sensible ou sensibilisés en sont dépourvus.

Il va de soi que pour avoir des sous-vêtements anti-irritation sans élasthanne il a fallu trouver une parade, et c’est grâce au caoutchouc que nous arrivons à confectionner des vêtements et sous-vêtements sans élasthanne. Nos culottes nos, soutien-gorge, nos leggins ont tous du caoutchouc pris en fourreau, pour assurer à toutes ces femmes allergiques un confort sans démangeaisons. C’est donc le cas de notre soutien-gorge confort absolu et de tous les produits de notre gamme seconde peau.

Alors qu’en pensez-vous, l’élasthanne ami ou ennemi ?